Lutte contre les violences faites aux femmes Visite du foyer de la Meyronnette et de la Brigade de Protection des Familles

Mis à jour le 01/12/2020

Mercredi 25 novembre 2020, Violaine DÉMARET, Préfète des Alpes-de-Haute-Provence, René MASSETTE, président du Conseil départemental, Maxime GOMICHON, substitut du procureur, Maklouf RABHI, délégué départemental aux droits des femmes, William MODJINOU, conseiller municipal délégué aux espaces de vie sociale et à l’insertion par l’économie, représentant de la maire de Digne-les-Bains et Martine THIEBLEMONT, adjointe à la maire de Digne-les-Bains se sont rendus au centre d’hébergement « Le foyer de la Meyronnette », et à la Brigade de Protection des Familles à Digne les Bains à l’occasion de la journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes.

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, en 2019, 352 femmes ont été victimes de violences intrafamiliales. Ces chiffres sont en hausse pour 2020 avec déjà 364 victimes. Le Grenelle contre les violences conjugales a déjà permis de créer une dynamique collective autour des acteurs de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Dans le département, des associations et des dispositifs ont été mis en place pour lutter contre ces violences :

  • le foyer de « La Meyronnette »accueille toute l’année des femmes, avec ou sans enfants, victimes de violences conjugales et intrafamiliales, ou en grande difficulté sociale. Sous la responsabilité de Sœur Marie-Inès FUMEAUX, deux religieuses aidées de bénévoles assurent la prise en charge des femmes victimes de violences. D’une capacité d’accueil de 18 places, cette structure assure aux victimes un abri sécurisé permanent de jour comme de nuit et la prise de repas.
  • la Brigade de protection des familles (BPF) est une unité fonctionnelle, composée d’un
    réseau d’enquêteurs référents, qui a pour objectif d’appuyer les unités territoriales saisies d’enquêtes judiciaires relatives aux formes les plus graves de violences intrafamiliales.

La BPF contribue notamment à :

  • une prise en charge globale des victimes par l’intervention concomitante des enquêteurs et des partenaires institutionnels ou associatifs ;
  • un traitement plus rapide et plus efficace des procédures judiciaires ;
  • un allègement de la charge de travail des unités territoriales.

En outre, par leur connaissance de la thématique des violences conjugales, les enquêteurs de cette cellule peuvent également mener des actions d’information, de sensibilisation et de formation.