Exercice de sécurité civile-Géosel

Mis à jour le 03/10/2019

Olivier JACOB, préfet des Alpes-de-Haute-Provence,  a organisé un exercice de sécurité civile le mercredi 2 octobre 2019 pour tester le dispositif du « plan particulier d’intervention » (PPI) relatif à l’entreprise Géosel, classée en seuil haut au titre de la directive dite « SEVESO »,  en lien avec les communes concernées et l’établissement Géométhane.

L’établissement Géosel est implanté sur le territoire des communes de Manosque,  Saint-Martin-lès-Eaux et Dauphin. Il dispose, compte-tenu des risques inhérents à son activité, d’un PPI Plan particulier d'intervention de site, qui couvre également l’établissement Géométhane.

Le PPI Plan particulier d'intervention a pour objectif d'assurer les secours aux populations riveraines du site industriel, dans l’éventualité d’un accident majeur dépassant les limites de l’établissement. Sous la direction du préfet, ce plan définit les moyens à mettre en œuvre par l’exploitant et les autorités civiles compétentes.

FOCUS : La directive SEVESO

Suite à la prise de conscience suscitée par l'accident à Seveso (nord de l'Italie – 1976), l'Union Européenne a souhaité renforcer les systèmes juridiques des États-membres encadrant ces activités industrielles à hauts risques. C'est ainsi qu'est née la première directive, dite « Seveso », le 24 juin 1982, qui instaurait un principe de surveillance des installations dangereuses par les exploitants et de contrôle par les autorités publiques.

Cette dernière, transposée en droit français, a été abrogée et remplacée par la directive 98/82/CE dite « Seveso 2 », promulguée le 9 décembre 1996 et modifiée en 2003.

En fonction des quantités de substances présentes dans les sites industriels, la directive Seveso 2 a introduit une distinction entre deux catégories d'établissements :

•  les plus dangereux, classés « Seveso seuil haut » ;

• les établissements présentant des dangers importants mais non qualifiés de « majeurs », classés « Seveso seuil bas ».