Signature d’une convention de soutien à la Garde nationale par l’entreprise l’Occitane

Mis à jour le 01/03/2019

Jeudi 28 février 2019, Olivier JACOB, préfet des Alpes-de-Haute-Provence a participé à la cérémonie de signature d’une convention de soutien à la Garde nationale intervenue entre le Ministère des Armées et les Laboratoires M&L du groupe L’OCCITANE, en présence du Général Anne FOUGERAT, secrétaire générale de la Garde nationale, et Jean-François GONIDEC, directeur général de l’entreprise.

Par cette convention, les Laboratoires M&L reconnaissent la contribution sociétale de leurs collaborateurs qui ont choisi de s’engager pleinement dans leur entreprise comme au sein de la réserve opérationnelle de la Garde nationale. Par cette convention, les réservistes des Laboratoires M&L peuvent consacrer à leur mission d’intérêt général jusqu’à 30 jours par an sur leur temps de travail, leur délai de prévenance est ramené à 2 semaines pour les missions de courte durée et ils seront libérés immédiatement en cas de crise.

Officiellement créée le 13 octobre 2016, la Garde nationale rassemble des femmes et des hommes volontaires qui décident, en parallèle de leur vie civile, professionnelle, de s’engager dans la réserve opérationnelle des armées, de la gendarmerie ou de la police nationales, au service de la protection des Français. Elle répond à trois objectifs : accroître la participation des réserves au renforcement de la sécurité des Français, apporter une réponse concrète au désir d’engagement de la jeunesse, favoriser la cohésion nationale et développer l’esprit de résilience face aux menaces actuelles.

La Garde nationale rassemble 76 000 réservistes opérationnels des armées (principalement terre, air, mer et gendarmerie) et des forces de sécurité intérieure.

 
 

À cette occasion, le préfet a rappelé la volonté de l’État de créer une véritable culture de l’engagement tout au long de la vie pour proposer un modèle de société reposant sur une citoyenneté active, sur des valeurs de fraternité, d’altruisme, de générosité. L’État a mis ainsi en place plusieurs dispositifs contractuel, fiscal, institutionnel (par exemple le Service civique, la Garde nationale, le Service national universel…) pour promouvoir et répondre aux nouvelles formes d’engagement adaptées aux nouveaux modes de vie et de sociabilité.

 
 

Il a également souligné le niveau particulièrement élevé du volontariat et de l’engagement dans les Alpes-de-Haute-Provence. Avec 18 bas-alpins réservistes dans la réserve militaire, 160 réservistes en gendarmerie, 8 réservistes dans la police nationale, 1% de la population bas-alpine engagée comme sapeur-pompier, volontaire ou professionnel, « c’est le gage d’un bon état d’esprit général de nos concitoyens et d’une solidarité exemplaire, et c’est par conséquent pour moi un motif de fierté. »