Alerte, secours et consignes individuelles de sécurité

Mis à jour le 17/08/2023
Alerter et secourir permettent de limiter l'impact d'une catastrophe et d'activer le plan communal de sauvegarde de la ou des commune(s) concernée(s).

L’organisation des secours dans le département

=> L’alerte

En cas d’accident, l’alerte sera donnée par des ensembles mobiles d’alerte (services de secours dépêchés sur place) et éventuellement les médias locaux.

=> L’organisation des secours
==> Au niveau départemental

Quand une situation d’urgence requiert l’intervention de l’État, le préfet met en œuvre le dispositif ORSEC. Il assure alors la direction des opérations de secours. Élaboré sous son autorité, ce dispositif fixe l’Organisation de la Réponse de Sécurité Civile (ORSEC) et permet la mobilisation des moyens publics et privés nécessaires à l’intervention.

En cas d’insuffisance des moyens départementaux, il fait appel aux moyens zonaux ou nationaux par l’intermédiaire du préfet de la zone de défense et de sécurité dont il dépend.

==> Au niveau communal

Conformément au Code général des collectivités territoriales (art L 2212-1 à 3), le maire, par ses pouvoirs de police, est chargé d’assurer la sécurité de ses administrés.

Concernant les risques encourus sur sa commune, il prend les dispositions lui permettant de gérer une situation d’urgence. Pour cela, il élabore un Plan Communal de Sauvegarde, obligatoire si un PPR est approuvé ou si la commune est comprise dans le champ d’application d’un Plan Particulier d’Intervention. En cas d’insuffisance des moyens communaux face à la crise, il fait appel au préfet représentant de l’État dans le département qui prend la direction des opérations de secours. Pour les établissements recevant du public, les gestionnaires doivent veiller à la sécurité des personnes présentes jusqu’à l’arrivée des secours. Parmi eux, les directeurs d’école et les chefs d’établissements scolaires mettent en oeuvre leur Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS) afin d’assurer la sûreté des élèves et du personnel. Les dispositions du PPMS, partagées avec les représentants des parents d’élèves, ont aussi pour objectif d’éviter que les parents viennent chercher leurs enfants à l’école.

==> Au niveau de l’exploitant

Les canalisations de transport font l’objet de plans de surveillance et d’intervention (PSI) en vue de réduire les probabilités d’agressions externes involontaires et de réagir efficacement en cas d’accident. Dans les gares de triage, la SNCF met en place des plans marchandises dangereuses (PMD) afin de mieux faire face à un éventuel accident.

==> Au niveau individuel

Un plan familial de mise en sûreté. Afin d’éviter la panique lors d’un accident de TMD un tel plan, préparé et testé en famille, permet de mieux faire face en attendant les secours. Ceci comprend la préparation d’un kit d’urgence, composé d’une radio avec ses piles de rechange, de rouleaux de papier collant, d’une lampe de poche, d’eau potable, des médicaments urgents, d’un nécessaire de toilette, des papiers importants, de vêtements de rechange et de couvertures.

Pour plus d’informations : document PFMS

Une réflexion préalable sur les lieux de mise à l’abri (confinement) complétera ce dispositif. Le site   risquesmajeurs.fr donne des indications pour aider chaque famille à réaliser ce plan. (Il existe un modèle de PFMS réalisé par la Sécurité civile. De nombreuses communes proposent aux particuliers de la télécharger à partir de leur site internet.)

Consignes individuelles de sécurité

En plus des consignes générales, valables pour tous les risques, les consignes spécifiques en cas d’accident de transport de matières dangereuses sont les suivantes :

  • Savoir identifier un convoi de matières dangereuses : les panneaux et les pictogrammes apposés sur les unités de transport permettent d’identifier le ou les risques générés par la ou les marchandises transportées :
==> Si l’on est témoin d’un accident TMD :
  • Protéger : S’éloigner de la zone de l’accident et faire éloigner les personnes à proximité. Ne pas tenter d’intervenir soit même.
  • Donner l’alerte aux sapeurs-pompiers (18 ou 112), à la police ou la gendarmerie (17 ou 112) et, s’il s’agit d’une canalisation de transport, à l’exploitant dont le numéro d’appel 24h/24 figure sur les balises.
==> Dans le message d’alerte, préciser si possible :
  • le lieu exact (commune, nom de la voie, point kilométrique, etc.) ;
  • le moyen de transport (poids-lourd, canalisation, train, etc.) ;
  • la présence ou non de victimes ;
  • la nature du sinistre : feu, explosion, fuite, déversement, écoulement, etc ;
  • le cas échéant, le numéro du produit, le code danger et les étiquettes visibles.
=> En cas de fuite de produit :
  • ne pas toucher ou entrer en contact avec le produit (en cas de contact : se laver et si possible se changer) ;
  • quitter la zone de l’accident : s’éloigner si possible perpendiculairement à la direction du vent pour éviter un possible nuage toxique ;
  • rejoindre le bâtiment le plus proche et se confiner (les mesures à appliquer sont les mêmes que les consignes générales).
==> Dans tous les cas, se conformer aux consignes de sécurité diffusées par les services de secours.
  • Si vous vous êtes mis à l’abri, aérer le local à la fin de l’alerte diffusée par la radio.