L’État agit pour la prévention et la protection de l’enfance

Mis à jour le 07/07/2020

Olivier JACOB, préfet des Alpes-de-Haute-Provence, a présidé lundi 6 juillet 2020, avec Anne HUBERT, déléguée territoriale de l’Agence régionale de santé (ARS), Geneviève PRIMITERRA, vice-présidente du Conseil départemental, et en présence de Delphine BAGARRY, députée, la réunion de lancement de la démarche de contractualisation, dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance.

Cette démarche s’appuie sur la consultation des membres du comité réuni, en associant les principaux acteurs concernés.

Les Alpes-de-Haute-Provence font partie des 30 départements retenus par le Ministère des solidarités et de la santé pour le déploiement de cette stratégie en 2020.

La méthode de contractualisation tripartite (préfet – ARS –Conseil départemental) permet ainsi de répondre concrètement aux enjeux de cette politique sociale essentielle, qui vise à garantir à chaque enfant les mêmes chances et les mêmes droits.

Elle s’appuie notamment sur la définition d’objectifs partagés au regard des enjeux identifiés au sein du territoire, sur la prise d’engagements entre l’État et le Département, ainsi que sur la mobilisation de l’ensemble des acteurs concernés.

Cinq axes forts structurent cette contractualisation, qui porte sur trois ans (de 2020 à 2023) :

  • agir le plus précocement possible pour répondre aux besoins des enfants et de leurs familles ;
  • sécuriser les parcours des enfants protégés et prévenir les ruptures ;
  • donner aux enfants les moyens d’agir et garantir leurs droits ;
  • préparer leur avenir et sécuriser leur vie d’adulte ;
  • renforcer la gouvernance et la formation.

La protection de l’enfance est une priorité du gouvernement. Dans le département, l’État s’engage financièrement, aux côtés du Conseil départemental, à hauteur de 800 000 euros, avec une de subvention de 600 000 € pour la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DCSPP) et une subvention de 200 000 euros pour l’Agence régionale de santé (ARS).