Alerte, secours et comportement à adopter.

Mis à jour le 22/11/2023
L’alerte et les secours dépendent de la surveillance des mouvements présentant de gros risques.

Des prospections géophysiques sont effectuées pour préciser l’ampleur du phénomène. La mise en place d’instruments de surveillance (inclinomètre, suivi topographique…), associée à la détermination de seuils critiques, permet de suivre l’évolution du mouvement, de détecter une accélération des déplacements et de donner l’alerte si nécessaire. Néanmoins, la complexité des mécanismes régissant la stabilité des terrains ainsi que la survenue d’un facteur déclencheur d’un mouvement d’intensité inhabituelle rendent toute prévision précise difficile.

> Comment la population est-elle informée sur le risque mouvements de terrain ?

Le préfet et le maire partagent les actions d’information préventive, semblables pour tous les risques, destinées au citoyen, aux scolaires, aux professionnels.

Le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) définit, sous l’autorité du maire, l’organisation prévue par la commune pour assurer l’alerte, l’information, la protection et le soutien de la population au regard des risques connus. Des exercices de simulation permettent de tester et d’améliorer ce plan communal. En présence de cavités souterraines ou d’effondrements susceptibles de porter atteinte aux personnes ou aux biens, le maire doit en dresser la carte et l’inclure dans le DICRIM (voir introduction Informer les citoyens sur les risques). 

Pour chaque citoyen, l’information est aussi un devoir individuel : s’informer permet à chacun de connaître les risques auxquels il peut être soumis et les comportements qu’il lui faudra adopter en cas de crise.

Des aménagements peuvent être réalisés pour conforter un site présentant un risque de mouvements de terrain et ainsi contribuer à réduire la vulnérabilité du danger pour protéger le citoyen.

  • Quelques aménagements réalisés sur des secteurs à enjeux :
    • en 1905 : garnissages exécutés dans le ravin des Graves à Moustiers-Sainte-Marie ;
    • en septembre 1997 : merlon pare-blocs construit au Plat de Naux à Saint-Geniez ;
    • en novembre 1997 : filets pare-pierre installés au Caire ;
    • en 2007 : restauration du drainage des Eyssalps à La Condamine ;
    • en janvier 2008 :  protection contre les chutes de blocs à Volx ;
    • en 2013 : protection contre les chutes de blocs à Moustiers et mories ;
    • en 2015 : protection contre les chute de blocs à Prads (route de chavaisses)

> En cas d’éboulement, de chutes de pierres ou de glissement de terrain :

  • Informez-vous des risques encourus et des consignes de sauvegarde
  • Préparez votre "plan familial de mise en sûreté"
  • Fuyez latéralement, ne revenez pas sur vos pas
  • Gagnez un point en hauteur, n'entrez pas dans un bâtiment endommagé
  • Dans un bâtiment, abritez-vous sous un meuble solide éloigné des fenêtres
  • Évaluez les dégâts et les dangers
  • Informez les autorités

> En cas d'effondrement du sol :

  • Informez-vous des risques encourus et des consignes de sauvegarde
  • à l'intérieur :
    • dès les premiers signes, évacuez les bâtiments et n'y retournez pas
    • ne prenez pas l'ascenseur
  • à l'extérieur :
    • éloignez-vous de la zone dangereuse
    • rejoignez le lieu de regroupement indiqué par les autorités